31 May 2010
Prima Masa de Dialog - comunitatea Rahova-Uranus
Plecand de la situatia specifica a zonei Rahova-Uranus, si anume neexistenta unor spatii amenajate in care copiii comunitatii sa poata sa se joace fara a deveni victime colaterale ale unui trafic infernal, unul dintre copiii, Marius Toma, propune o dezbatere publica la care sa fie invitata autoritatea locala responsabila.
Masa de Dialog a fost organizata in trei pasi: 28 mai / workshop comunitatea copiilor - schite cu propuneri pentru amenajarea unor spatii specifice de joaca; 29 mai / intalnirea dintre copii si arhitectii invitati ai proiectului; 30 mai / prima Masa de Dialog in comunitatea Rahova-Uranus - pannel: copiii, arhitectii si autoritatea locala.
DEMOCRATIA INSEAMNA DEZBATERE!
La intalnire au fost prezenti Gheorghe Patrascu - arhitect sef primaria capitalei, Doru Frolu - The Ark, ERPS - graffer cunoscut in comunitatea copiilor, calauza lui ERPS - GIUSER Supr Sincer +
Maria Draghici - artist si activist cultural, Irina Gadiuta - regizor si activist cultural, Cristina Eremia - mama si lider al comunitatii Rahova-Uranus, Laura Chifiriuc - arhitect, Chloe Salembier - antropolog, Anne Lienhart - manager cultural
Colaboratori ai mesei de dialog: Sorin Istudor si Kalliopi Dimou - arhitecti
23 May 2010
08 May 2010
DILOGUE TABLES
LA PRÉSENTATION DU CENTRE COMMUNAUTAIRE
laBOMBA ―RAHOVA-URANUS, MÉTHODE D’ART ACTIVE DE LA COMMUNAUTÉ DE CRÉATION ET LES ARCHIVES URBAINES INFORMELLES [AUI OPEN SOURCE]
L’ÉCOLE DE THÉORIE ET PRATIQUE DOCUMENTAIRE FILM/DOC.
SOUS L’OFFENSIVE DE LA GÉNÉROSITÉ.
DOCUMENTE-TOI MAINTENANT !
Dans les projets déroulés entre 2006 et 2008, un principe de base de l’Offensive de la Générosité a été la documentation par des textes et par des images de toutes les données obtenues. Cette intuition initiale a été confirmée pratiquement et conceptuellement comme étant essentielle pour les activités de l’Offensive de la Générosité.
Grâce à l’expérience Rahova-Uranus, l’Initiative l’Offensive de la Générosité a remarqué que l’apparition d’une forme de dialogue actif entre au moins trois secteurs de référence : artistique, social, politique est nécessaire. Dans une perspective culturelle, ce dialogue peut être possible par l’apparition d’un centre qui se propose de développer des pratiques et des méthodes interdisciplinaires (cross-disciplinary) et la mise en relation avec la mentalité universitaire en tant que modèle-pilote.
Notre expérience directe peut être développée et elle peut représenter une ressource réelle seulement par l’apparition d’un tel centre.
FILM/DOC se propose de créer un espace expérimental où le potentiel créatif puisse se développer et réformer la société, en utilisant activement des pratiques de documentation. Ce sera un espace culturel ouvert, d’interaction active entre le domaine artistique, le domaine social et le domaine politique.
FILM/DOC se propose d’étendre la notion de culture qui dépasse la signification du mot « culture » dans la langue usuelle. Les thèmes seraient : l’art, l’éthique, la société, la communauté, la démocratie participative, les droits de l’hommes, l’anthropologie visuelle.
FILM/DOC se propose de développer des programmes de développement professionnel interdisciplinaire par l’intermédiaire de la photographie, du film documentaire et de l’anthropologie visuelle. L’Ecole sera en relation avec le milieu et la mentalité universitaires par des projets réalisés en partenariat avec l’Université Nationale d’Art Théâtral et Cinématographique, le Musée du Paysan Roumain, la Section d’Anthropologie de l’Université de Bucarest et le département documentaire/archives du Musée National d’Art Contemporain. En tant que centre de pratique documentaire, FILM/DOC se concentre sur la promotion des productions et des recherches innovatrices, expérimentales, interdisciplinaires, participatives qui consultent et développent activement les principes des Archives Urbaines Informelles―la constitution d’un certain type de mise en archives où ce sont l’individu et ses problèmes ponctuels qui comptent, au-delà des statistiques et des graphiques. La mémoire et l’identité des gens et des lieux représentent le principe de construction des Archives Urbaines Informelles que l’Offensive de la Générosité développe depuis 2006.
L’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais a visité laBOMBA le 22 mars 2009. Les 30 étudiants-architectes ont visité le quartier Rahova-Uranus, avec leurs professeurs―Philippe Simon et Andrei Feraru. Le but du voyage à Bucarest était l’élaboration du projet qu’ils devaient réaliser pour la quatrième année d’études. La zone Rahova-Uranus a été choisie par les professeurs comme représentative pour ce projet. Les étudiants ont visité le bâtiment restauré de l’ancienne Bourse des Marchandises—à présent The Ark. Après avoir visité laBOMBA, L’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais a adressé une invitation au Centre laBOMBA pour que l’on y organise une exposition suivie par une conférence à Paris le 7 avril 2010.
LA PRÉSENTATION DU CENTRE COMMUNAUTAIRE
laBOMBA ―RAHOVA-URANUS, MÉTHODE D’ART ACTIVE DE LA COMMUNAUTÉ DE CRÉATION ET LES ARCHIVES URBAINES INFORMELLES [AUI OPEN SOURCE]
Informations sur le Centre Communautaire laBOMBA
L’Offensive de la Générosité est une initiative qui a commencé en 2006, en réunissant des communautés, des volontaires, des artistes, des ONG, des institutions publiques et des investisseurs privés. Le principe élémentaire de constitution de l’équipe est l’interdisciplinarité. Initiative vise à implanter et à développer Active Art (community art), en récupérant la fonction sociale de l’art et la facilitation d’un accès libre à la culture pour tous. Pendant trois ans, le quartier Rahova-Uranus de Bucarest a représenté la zone pilote pour l’implémentation et le développement du concept Active Art (community art).
L’organisation à l’intérieur de l’Offensive de la Générosité et la création de laBOMBA— RAHOVA-URANUS, MÉTHODE D’ART ACTIVE DE LA COMMUNAUTÉ DE CRÉATION
La première organisation, O2G, a été créée en février 2007, lorsque les participants au projet Sensitive Map ont décidé de chercher un soutien pour le lancement d’un projet communautaire élargi: Construisez votre communauté! L’organisation a proposé l’introduction et le développement du concept de Communauté Artistique en Roumanie.
Au printemps de l’année 2008, à cause du manque d’espace pour la continuation des ateliers de création organisés pour les enfants de la zone Rahova-Uranus, les membres de la communauté ont réussi à sauver la continuité des programmes de l’Initiative de la Générosité dans la région en rendant utilisable un espace qui était auparavant un marais, qui a été ensuite transformé dans une usine à fabriquer des vêtements et un magasin. On nous a proposé d’utiliser cet espace aussi pour les enfants des habitants qui méritent de profiter du processus créatif qu’il ont déjà connu.
En avril 2009, après deux ans pendant lesquels laBOMBA a fonctionné comme la Base Communautaire Rahova-Uranus, afin de souligner par des parteneriats internationaux importants son existence qui n’est pas encore reconnue par l’Administration Publique locale, le groupe d’artistes impliqués dans les programmes et dans les activités de laBOMBA a décidé de créer une nouvelle organisation qui peut représenter uniquement les intérêts du centre et ceux de sa communauté créative (la méthode de l’art actif):laBOMBAstudios.
En juillet 2009 on a ouvert officiellement RAHOVA-URANUS, MÉTHODE D’ART ACTIVE DE LA COMMUNAUTÉ DE CRÉATION
La créativité sous-jacente peut être un stimulus pour le monde et pour la mentalité académiques
LaBOMBA conserve les critères de la mentalité académique en développant des projets auxquels participent des artistes qui proviennent du milieu académique. L’Art communautaire ne signifie pas amateur art , il implique une responsabilité civique et éthique.
D’autre part, la Base communautaire vise à devenir l’institution qui manquait dans un système de management culturel et de production où le lien des jeunes diplômés avec le marché libre n’est pas assuré. Ce sera possible quand l’Administration Publique Locale, le Ministère de la Culture et du Patrimoine, le Ministère de l’Education, de la Recherche et de l’Innovation s’impliqueront activement dans le soutien de tels centres qui peuvent ouvrir aux jeunes artistes au début de leur carrière des programmes culturels-éducatifs.
Des concerts, des expositions, des spectacles de théâtre qui ne sont pas seulement des produits artistiques, mais créent aussi une attitude active, un autre moyen de regarder et d’aborder les problèmes réels des membres de la communauté Rahova-Uranus. La composition sociale pour chaque produit artistique milite contre l’égoïsme artistique. Les artistes impliqués dans des projets artistiques communautaires se confrontent en permanence avec le problème de l’égo créatif, mais ils peuvent atteindre un équilibre seulement en travaillant comme une communauté. Active Art propose le mélange simultané des artistes et des membres de la communauté par le même processus créatif.
Le problème de l’identité
LaBOMBA vise à être activement impliquée dans la vie des habitants du quartier Rahova-Uranus en montrant, en exprimant et en discutant les problèmes sociaux de la région. Ainsi, en discutant leurs problèmes et en utilisant ce type d’expression par des débats publics organisés sur le modèle des discours du Speaker’s Corner, les gens peuvent participer d’une manière active à la réformation du système législatif. Ils sont les experts de la vie de tous les jours et ils doivent être consultés d’une manière fréquente par l’Administration Publique.
La mémoire et l’identité des habitants et des endroits de Rahova-Uranus représentent les principes de construction de AUI ARCHIVES URBAINES INFORMELLES que l’Initiative Offensive de la Générosité construit depuis 2006. Ce sont des archives actives. Elles contribuent à la création d’une identité consciente de la région et de la communauté, en enregistrant en même temps son histoire récente et moins récente spéciale.
DIALOGUE TABLES
TABLE NO.1
L'HISTOIRE RAHOVA-URANUS
LA SOCIETE DU (GRANDIOSE) SPECTACLE
C’était du théâtre – du grand théâtre même. Il y avait 22 millions performeurs juste pour 2 spectateurs, or l’envers c’était 22 millions d’applaudisseurs juste pour un couple: „Nous nous appelions les applaudisseurs”
A la fin de ces spectacles, tous les spectateurs applaudissaient Nicolae Ceausescu et sa femme. Les acteurs étaient devenus des spectateurs et les spectateurs étaient devenus des acteurs. C’était Le Théâtre Vivant Roumain
Guy Debord – „la société du spectacle”: „Le spectacle se représente à la fois comme la société même, comme une partie de la société, et comme instrument d’unification ... Et l’unification qu’il accomplit n’est rien d’autre qu’un langage officiel de la séparation généralisée”
L’HOMME ET LE PALAIS DU PEUPLE
Les roumains ont fait preuve de courage. ...Le moment ou le capitalisme mondial a essayé de nous étouffer... on a serré les ceintures, on a pas mangé et on a payé nos dettes...c’était une guerre de dignité nationale... c’était contre la globalisation qui étouffe la planète...nous les roumains on a été les premiers à mener cette lutte. Dans le passé, nous avions lutté contre l’impérialisme ottman et soviétique. Après, nous avons lutté contre la globalisation, qui est une autre forme d’impérialisme.
Dans le Nouveau Monde de Ceausescu, les paysans avaient été mis dans des HLM tandis que lui il vivait dans un palais éclatant, le plus grand dans le monde.
Le Roi du Communisme – Nicolae Ceausescu
Il se voyait comme l’architecte de cette construction gigantesque.
Le palais de Ceausescu était tout près de nos maisons. Il ne les aimait pas – il disait qu’elles avaient l’air des cambuses gitaines. C’est ce qu’on nous a dit quand on les a fait démolir. Pas un centimètre de ce palais n’a été fait tout simple. On nous a dit qu’on nous donnerait un appart à 2 pièces. Ils on dit: mamie, tu vas habiter dans la ville maintenant. Il n’y avait pas d’installations pour les WC dans ces batiments. Derriere chaque bâtiment, il y avait des latrines extérieures, une pour chaque appart. C’était juste comme dans la campagne. Les vieux ne pouvaient pas marcher si loin. On avait un seau pour eux. On le sortait le lendemain matin.
Je suis un homme invisible. Non, je ne suis pas un phantôme tel que ceux-la qui ont hanté Edgar Allan Poe. (...) J’ai bien une substance, je suis fait de chair et os, fibre et liquides – et l’on pourrait même dire de moi que je possède un cerveau. Je suis invisible, tu vois, juste parce que les gens refusent de me voir. (Ralph Ellison, L’Homme Invisible)
OBJETS INVISIBLES
Tu peux emporter tout ça. Tu peux emporter tout souvenir mais si tu ne vis pas dans le même endroit c’est pas la même chose. C’est mon avis, j’ai toujours été une romantique; je le serai toujours. Quand je deviens sentimentale, je pleure. (Mariana).
Dans les années 1980, tout un ancien quartier de Bucarest a été démoli pour faire place à une maison du peuple . On a fait disparaître de jolies rues pleines de verdure et des églises anciennes.
C’était beau tout ça. Il y avait le train de transport de marchandise qui venait du 13 Septembre, par la Vama, par le Marché aux Fleurs et après à l’usine de bière. Quand ils déchargeaient la bière, ça sentait le maïs cuit. Tant pis...Bière Racova ca s’appelait (Vasilica)
Calea Rahovei 172-174. J’ai mis la plaquette ici pour que les gens ils sachent. Et c’est ici que tu as habité, Mitica? Oui, dans ce parking-la c’était ma maison.
S’il fallait que tu quittes ta maison, que prendrais-tu avec toi?
Le piano. Je l’ai acheté pour mon fils. J’ai voulu qu’il devienne musicien. Mais il est malade et la musique c’est foutu. Mais le piano est toujours là. Je ne l’ai pas vendu. Mon fils y tient beacoup.
L’habitant d’une maison s’investit dans les objets de cette maison. „Dans ma vie, j’ai dû me séparer de tout ce que j’aimais: personnes, mais objets aussi” (Walter Benjamin). Les objets devenus invisibles tissent l’histoire du refus d’accepter l’autre: les disloqués, dont la seule habitation possible reste un objet rendu invisible.
INFOS SUR LA COMMUNAUTÉ RAHOVA URANUS
Le quartier est situé dans la zone sud-est de la ville, proche du centre. Au 19eme siècle, cette partie de la ville s’est développée comme zone industrielle, avec un chemin de fer et des dépôts, ainsi qu’une fabrique de bière. Dans les années 1930, des fonctionnaires publics habitaient dans les maisons entourantes. Dans les années 1950, pendant le communisme, les maisons sont devenues la propriété de l’Etat. A présent, à cause de la revendication des maisons par les anciens propriétaires, il y a une autre dislocation.
La communauté Rahova Uranus est une communauté pluri-ethnique.
TABLE NO.2
DÉCENTRALISATION DE LA CULTURE
SPEAKER’S CORNER
La construction d’un SPEAKER’S CORNER dans le parc TO BE CONTINUED (A SUIVRE), le premier de son genre en Roumanie, situé devant le Parlement, est la deuxième composante du projet. Nous voulons transformer le squar qui est au carrefour de l’Avenue Rahova et Sabinelor dans un parc appelé A SUIVRE, dans un espace socio-culturel de débats publics, qui serait equippé d’un cinéma mobile, un theatre transparent et des ateliers créatifs qui soutiennent le processus du débat public. Le coin du parleur (une scène en bois et métal 2/3/0,4 m) a été inauguré lors de la présentation de l’archive photo/video La carte sensible.
LE FACTEUR DOCUMENT – LA NOUVELLE EVICTION BUCAREST 2007
Un esprit moins commerciel d’etre ensemble mérite d’être défendu contre les réalités de la société de consommation
UN ARTISTE PEUT OU BIEN IL DEVRAIT CONTROLLER LA DISTRIBUTION DE SON TRAVAIL
DES AUTORITÉS LOCALES IRRESPONSABLES VS. LA DÉCENTRALISATION DE LA CULTURE
Les réalités de la société de consommation sont le résultat de l’application d’un modèle social atomisé et privatisé de „travailleurs et consommateurs libres”.
TABLE NO.3
LA BOMBA
En 2006, 4 artistes sont arrivés dans Rahova Uranus avec l’espoir de créer un documentaire sur les gens qui habitent la-bas. Les artistes ont été „appropriés” par les ainsi-dits „marginaux” du quartier et ils y travaillent encore. En 2007, une partie des habitants ont été activement engagé dans le travail avec les artistes, en les approchant davantage de la réalité et en les invitant de s’y investir pleinement. Ainsi, la communauté a facilité l’accès des artistes dans l’ancienne disco du quartier – laBOMBA - en la transformant ensemble dans un centre communautaire –la première re-conversion d’un bar dans un centre culturel-communautaire dans la Roumanie post-révolutionnaire. Les gens de la communauté ont dévancé la mentalité des autorités locales. Les autorités ne sentent pas l’obligation de suivre l’exemple de la conversion culturelle proposée et de la disséminer. La déconstruction du concept obsolète de „maison culturelle” et la re-construction de nouveux espaces fondée sur de nouvelles méthodes et pratiques communautaires a un caractère urgent. Nous proposons de créer un Centre de Ressource pour l’Education et l’Art Actif avec ces pratiques. laBOMBA a le but d’organiser La Communauté Créative comme un groupe de créateurs qui inclut „les experts de la vie quotidienne” et les artistes impliqués dans le projet. En établissant laBomba comme Base Communautaire, plusieurs communautés de la carte habituelle culturelle et sociale de Bucarest auront l’opportunité de s’exprimer en accès libre pour tous dans le procès créatif.
laBomba se propose d’impliquer de manière active les gens qui habitent dans le quartier Rahova-Uranus dans la chronique, l’expression et le débat des problèmes sociaux de la zone. Ainsi, par la discussion de leurs problèmes et par l’acquisition de ces manières d’expression dans des débats publics organisés selon le modèle du Coin du parleur les gens peuvent participer activement dans la réforme du système législatif. Ils sont les experts de la vie quotidienne et devraient être consultés par l’administration publique locale. La mémoire et l’identité des gens et places de Rahova-Uranus représentent les principes de construction de l’Archive Urbaine Informelle que l’Offensive de la Générosité a construit depuis 2006. C’est une archive active. Elle aide a batir la conscience de l’identité de la zone et de la communauté, en meme temps qu’enregistrant sa particulière histoire récente et pas si récente. La composition sociale de chaque produit artistique milite contre l’égotisme artistique. Les artistes impliqués dans des projets d’art communautaire se confrontent toujours avec le probleme de l’ego creatif, mais c’est seulement en travaillant en communauté qu’ils puissent arriver a un équillibre de transfert. ActiveArt propose le remodelement simultané des artistes et des membres de la communaute a travers le meme processus creatif.
Ioana Cosma
DIALOGUE TABLES
HOTEL DE VI(LL)E
laBOMBA @ Paris-Malaquais
laBOMBA Centrul Comunitar pentru Educaţie şi Artă Activă Rahova-Uranus, sub Iniţiativa Ofensiva Generizităţii, va realiza la Şcoala Naţională Superioară de Arhitectură Paris-Malaquais o expoziţie şi un seminar (sub formă de Mese de Dialog) pornind de la experienţa 2006-2009 în cartierul bucureştean Rahova-Uranus.
Parteneri: Paris-Malaquais, ICR Paris, theArk, Banlieus D’Europe Est.
Centrul laBOMBA va fi reprezentat la Paris de catre coordonatoarele Centrului, Maria Draghici (artist vizual) şi Irina Gâdiuţă (regizor), având ca responsabilitate actul curatorial şi organizatoric privind expoziţia şi seminarul.
Participarea şi promovarea în cadrul de prestigiu al Şcolii de Arhitectură Paris-Malaquais va întări poziţia Centrului laBOMBA pe plan local şi internaţional.
Durata expoziţiei: 7 APRILIE – 4 MAI 2010
7 aprilie 2010: VERNISAJ
8 APRILIE 2010: MESE DE DIALOG (DIAOLGUE TABLES)
Mulţumiri: Ioana Cosma, Chloe Salembier, Anamaria Pravicencu, Silvia Cazacu
Şcoala Naţională Superioară de Arhitectură Paris-Malaquais a adresat o invitaţie Centrului Comunitar pentru Educaţie şi Artă Activă - laBOMBA de a organiza o expoziţie însoţită de un seminar la Paris în aprilie 2010. Invitaţia survine în urma unei vizite de studiu efectuată de către 30 studenti arhitecţi de la Paris-Malaquais, însoţiţi de profesorii Philippe Simon şi Andrei Feraru, în martie 2009. Pe parcursul vizitei, Centrul laBOMBA a fost considerat un exemplu reprezentativ de regenerare comunitară prin metodologia de lucru trans-disciplinară în zona Rahova-Uranus.
INIŢIATIVA OFENSIVA GENEROZITĂŢII este INIŢIATIVA care a adus împreună între 2006-2009, comunităţi, voluntari, artişti, organizaţii nonguvernamentale, instituţii publice şi investitori privaţi. Principiul de construcţie al echipei este interdisciplinaritatea şi adaptabilitatea în funcţie de necesităţile specifice fiecărui proiect în parte.
laBOMBA este un spaţiu multicultural de auto-reprezentare comunitară. laBOMBA încurajează toate formele şi formulele de creaţie artistică generate de tineri artişti profesionişti sau amatori care lucrează cu şi pentru comunitatea Rahova-Uranus. Idealul laBOMBA este crearea unei comunităţi de creaţie din experţi ai vieţii de zi cu zi (membri ai comunităţii Rahova-Uranus) şi artiştii implicaţi în programele şi proiectele Centrului.