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31 May 2010

Prima Masa de Dialog - comunitatea Rahova-Uranus

laBOMBA / Centrul Comunitar pentru Educatie si ArtaActiva Rahova-Uranus





Plecand de la situatia specifica a zonei Rahova-Uranus, si anume neexistenta unor spatii amenajate in care copiii comunitatii sa poata sa se joace fara a deveni victime colaterale ale unui trafic infernal, unul dintre copiii, Marius Toma, propune o dezbatere publica la care sa fie invitata autoritatea locala responsabila.
Masa de Dialog a fost organizata in trei pasi: 28 mai / workshop comunitatea copiilor - schite cu propuneri pentru amenajarea unor spatii specifice de joaca; 29 mai / intalnirea dintre copii si arhitectii invitati ai proiectului; 30 mai / prima Masa de Dialog in comunitatea Rahova-Uranus - pannel: copiii, arhitectii si autoritatea locala.
DEMOCRATIA INSEAMNA DEZBATERE!









La intalnire au fost prezenti Gheorghe Patrascu - arhitect sef primaria capitalei, Doru Frolu - The Ark, ERPS - graffer cunoscut in comunitatea copiilor, calauza lui ERPS - GIUSER Supr Sincer +
Maria Draghici - artist si activist cultural, Irina Gadiuta - regizor si activist cultural, Cristina Eremia - mama si lider al comunitatii Rahova-Uranus, Laura Chifiriuc - arhitect, Chloe Salembier - antropolog, Anne Lienhart - manager cultural
Colaboratori ai mesei de dialog: Sorin Istudor si Kalliopi Dimou - arhitecti

08 May 2010

DILOGUE TABLES






L’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais a visité laBOMBA le 22 mars 2009. Les 30 étudiants-architectes et leurs professeurs―Philippe Simon et Andrei Feraru ont visité le quartier Rahova-Uranus. Le but du voyage à Bucarest était l’élaboration du projet qu’ils devaient réaliser pour la quatrième année d’études. La zone Rahova-Uranus a été choisie par les professeurs comme représentative pour ce projet. Les étudiants ont visité le bâtiment restauré de l’ancienne Bourse des Marchandises—à présent The Ark. Après avoir visité laBOMBA, L’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais a adressé une invitation au Centre laBOMBA pour que l’on y organise une exposition suivie par une conférence à Paris le 7 avril 2010.

LA PRÉSENTATION DU CENTRE COMMUNAUTAIRE
laBOMBA ―RAHOVA-URANUS, MÉTHODE D’ART ACTIVE DE LA COMMUNAUTÉ DE CRÉATION ET LES ARCHIVES URBAINES INFORMELLES [AUI OPEN SOURCE]
L’ÉCOLE DE THÉORIE ET PRATIQUE DOCUMENTAIRE FILM/DOC.
SOUS L’OFFENSIVE DE LA GÉNÉROSITÉ.
DOCUMENTE-TOI MAINTENANT !
Dans les projets déroulés entre 2006 et 2008, un principe de base de l’Offensive de la Générosité a été la documentation par des textes et par des images de toutes les données obtenues. Cette intuition initiale a été confirmée pratiquement et conceptuellement comme étant essentielle pour les activités de l’Offensive de la Générosité.
Grâce à l’expérience Rahova-Uranus, l’Initiative l’Offensive de la Générosité a remarqué que l’apparition d’une forme de dialogue actif entre au moins trois secteurs de référence : artistique, social, politique est nécessaire. Dans une perspective culturelle, ce dialogue peut être possible par l’apparition d’un centre qui se propose de développer des pratiques et des méthodes interdisciplinaires (cross-disciplinary) et la mise en relation avec la mentalité universitaire en tant que modèle-pilote.
Notre expérience directe peut être développée et elle peut représenter une ressource réelle seulement par l’apparition d’un tel centre.
FILM/DOC se propose de créer un espace expérimental où le potentiel créatif puisse se développer et réformer la société, en utilisant activement des pratiques de documentation. Ce sera un espace culturel ouvert, d’interaction active entre le domaine artistique, le domaine social et le domaine politique.
FILM/DOC se propose d’étendre la notion de culture qui dépasse la signification du mot « culture » dans la langue usuelle. Les thèmes seraient : l’art, l’éthique, la société, la communauté, la démocratie participative, les droits de l’hommes, l’anthropologie visuelle.
FILM/DOC se propose de développer des programmes de développement professionnel interdisciplinaire par l’intermédiaire de la photographie, du film documentaire et de l’anthropologie visuelle. L’Ecole sera en relation avec le milieu et la mentalité universitaires par des projets réalisés en partenariat avec l’Université Nationale d’Art Théâtral et Cinématographique, le Musée du Paysan Roumain, la Section d’Anthropologie de l’Université de Bucarest et le département documentaire/archives du Musée National d’Art Contemporain. En tant que centre de pratique documentaire, FILM/DOC se concentre sur la promotion des productions et des recherches innovatrices, expérimentales, interdisciplinaires, participatives qui consultent et développent activement les principes des Archives Urbaines Informelles―la constitution d’un certain type de mise en archives où ce sont l’individu et ses problèmes ponctuels qui comptent, au-delà des statistiques et des graphiques. La mémoire et l’identité des gens et des lieux représentent le principe de construction des Archives Urbaines Informelles que l’Offensive de la Générosité développe depuis 2006.

L’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais a visité laBOMBA le 22 mars 2009. Les 30 étudiants-architectes ont visité le quartier Rahova-Uranus, avec leurs professeurs―Philippe Simon et Andrei Feraru. Le but du voyage à Bucarest était l’élaboration du projet qu’ils devaient réaliser pour la quatrième année d’études. La zone Rahova-Uranus a été choisie par les professeurs comme représentative pour ce projet. Les étudiants ont visité le bâtiment restauré de l’ancienne Bourse des Marchandises—à présent The Ark. Après avoir visité laBOMBA, L’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais a adressé une invitation au Centre laBOMBA pour que l’on y organise une exposition suivie par une conférence à Paris le 7 avril 2010.



LA PRÉSENTATION DU CENTRE COMMUNAUTAIRE
laBOMBA ―RAHOVA-URANUS, MÉTHODE D’ART ACTIVE DE LA COMMUNAUTÉ DE CRÉATION ET LES ARCHIVES URBAINES INFORMELLES [AUI OPEN SOURCE]
Informations sur le Centre Communautaire laBOMBA

L’Offensive de la Générosité est une initiative qui a commencé en 2006, en réunissant des communautés, des volontaires, des artistes, des ONG, des institutions publiques et des investisseurs privés. Le principe élémentaire de constitution de l’équipe est l’interdisciplinarité. Initiative vise à implanter et à développer Active Art (community art), en récupérant la fonction sociale de l’art et la facilitation d’un accès libre à la culture pour tous. Pendant trois ans, le quartier Rahova-Uranus de Bucarest a représenté la zone pilote pour l’implémentation et le développement du concept Active Art (community art).
L’organisation à l’intérieur de l’Offensive de la Générosité et la création de laBOMBA— RAHOVA-URANUS, MÉTHODE D’ART ACTIVE DE LA COMMUNAUTÉ DE CRÉATION
La première organisation, O2G, a été créée en février 2007, lorsque les participants au projet Sensitive Map ont décidé de chercher un soutien pour le lancement d’un projet communautaire élargi: Construisez votre communauté! L’organisation a proposé l’introduction et le développement du concept de Communauté Artistique en Roumanie.
Au printemps de l’année 2008, à cause du manque d’espace pour la continuation des ateliers de création organisés pour les enfants de la zone Rahova-Uranus, les membres de la communauté ont réussi à sauver la continuité des programmes de l’Initiative de la Générosité dans la région en rendant utilisable un espace qui était auparavant un marais, qui a été ensuite transformé dans une usine à fabriquer des vêtements et un magasin. On nous a proposé d’utiliser cet espace aussi pour les enfants des habitants qui méritent de profiter du processus créatif qu’il ont déjà connu.
En avril 2009, après deux ans pendant lesquels laBOMBA a fonctionné comme la Base Communautaire Rahova-Uranus, afin de souligner par des parteneriats internationaux importants son existence qui n’est pas encore reconnue par l’Administration Publique locale, le groupe d’artistes impliqués dans les programmes et dans les activités de laBOMBA a décidé de créer une nouvelle organisation qui peut représenter uniquement les intérêts du centre et ceux de sa communauté créative (la méthode de l’art actif):laBOMBAstudios.
En juillet 2009 on a ouvert officiellement RAHOVA-URANUS, MÉTHODE D’ART ACTIVE DE LA COMMUNAUTÉ DE CRÉATION
La créativité sous-jacente peut être un stimulus pour le monde et pour la mentalité académiques
LaBOMBA conserve les critères de la mentalité académique en développant des projets auxquels participent des artistes qui proviennent du milieu académique. L’Art communautaire ne signifie pas amateur art , il implique une responsabilité civique et éthique.
D’autre part, la Base communautaire vise à devenir l’institution qui manquait dans un système de management culturel et de production où le lien des jeunes diplômés avec le marché libre n’est pas assuré. Ce sera possible quand l’Administration Publique Locale, le Ministère de la Culture et du Patrimoine, le Ministère de l’Education, de la Recherche et de l’Innovation s’impliqueront activement dans le soutien de tels centres qui peuvent ouvrir aux jeunes artistes au début de leur carrière des programmes culturels-éducatifs.
L’influence réciproque
Des concerts, des expositions, des spectacles de théâtre qui ne sont pas seulement des produits artistiques, mais créent aussi une attitude active, un autre moyen de regarder et d’aborder les problèmes réels des membres de la communauté Rahova-Uranus. La composition sociale pour chaque produit artistique milite contre l’égoïsme artistique. Les artistes impliqués dans des projets artistiques communautaires se confrontent en permanence avec le problème de l’égo créatif, mais ils peuvent atteindre un équilibre seulement en travaillant comme une communauté. Active Art propose le mélange simultané des artistes et des membres de la communauté par le même processus créatif.
Le problème de l’identité
LaBOMBA vise à être activement impliquée dans la vie des habitants du quartier Rahova-Uranus en montrant, en exprimant et en discutant les problèmes sociaux de la région. Ainsi, en discutant leurs problèmes et en utilisant ce type d’expression par des débats publics organisés sur le modèle des discours du Speaker’s Corner, les gens peuvent participer d’une manière active à la réformation du système législatif. Ils sont les experts de la vie de tous les jours et ils doivent être consultés d’une manière fréquente par l’Administration Publique.
La mémoire et l’identité des habitants et des endroits de Rahova-Uranus représentent les principes de construction de AUI ARCHIVES URBAINES INFORMELLES que l’Initiative Offensive de la Générosité construit depuis 2006. Ce sont des archives actives. Elles contribuent à la création d’une identité consciente de la région et de la communauté, en enregistrant en même temps son histoire récente et moins récente spéciale.








DIALOGUE TABLES



TABLE NO.1
L'HISTOIRE RAHOVA-URANUS

LA SOCIETE DU (GRANDIOSE) SPECTACLE
C’était du théâtre – du grand théâtre même. Il y avait 22 millions performeurs juste pour 2 spectateurs, or l’envers c’était 22 millions d’applaudisseurs juste pour un couple: „Nous nous appelions les applaudisseurs”
A la fin de ces spectacles, tous les spectateurs applaudissaient Nicolae Ceausescu et sa femme. Les acteurs étaient devenus des spectateurs et les spectateurs étaient devenus des acteurs. C’était Le Théâtre Vivant Roumain
Guy Debord – „la société du spectacle”: „Le spectacle se représente à la fois comme la société même, comme une partie de la société, et comme instrument d’unification ... Et l’unification qu’il accomplit n’est rien d’autre qu’un langage officiel de la séparation généralisée”
L’HOMME ET LE PALAIS DU PEUPLE
Les roumains ont fait preuve de courage. ...Le moment ou le capitalisme mondial a essayé de nous étouffer... on a serré les ceintures, on a pas mangé et on a payé nos dettes...c’était une guerre de dignité nationale... c’était contre la globalisation qui étouffe la planète...nous les roumains on a été les premiers à mener cette lutte. Dans le passé, nous avions lutté contre l’impérialisme ottman et soviétique. Après, nous avons lutté contre la globalisation, qui est une autre forme d’impérialisme.
Dans le Nouveau Monde de Ceausescu, les paysans avaient été mis dans des HLM tandis que lui il vivait dans un palais éclatant, le plus grand dans le monde.
Le Roi du Communisme – Nicolae Ceausescu
Il se voyait comme l’architecte de cette construction gigantesque.
Le palais de Ceausescu était tout près de nos maisons. Il ne les aimait pas – il disait qu’elles avaient l’air des cambuses gitaines. C’est ce qu’on nous a dit quand on les a fait démolir. Pas un centimètre de ce palais n’a été fait tout simple. On nous a dit qu’on nous donnerait un appart à 2 pièces. Ils on dit: mamie, tu vas habiter dans la ville maintenant. Il n’y avait pas d’installations pour les WC dans ces batiments. Derriere chaque bâtiment, il y avait des latrines extérieures, une pour chaque appart. C’était juste comme dans la campagne. Les vieux ne pouvaient pas marcher si loin. On avait un seau pour eux. On le sortait le lendemain matin.
Je suis un homme invisible. Non, je ne suis pas un phantôme tel que ceux-la qui ont hanté Edgar Allan Poe. (...) J’ai bien une substance, je suis fait de chair et os, fibre et liquides – et l’on pourrait même dire de moi que je possède un cerveau. Je suis invisible, tu vois, juste parce que les gens refusent de me voir. (Ralph Ellison, L’Homme Invisible)

OBJETS INVISIBLES
Tu peux emporter tout ça. Tu peux emporter tout souvenir mais si tu ne vis pas dans le même endroit c’est pas la même chose. C’est mon avis, j’ai toujours été une romantique; je le serai toujours. Quand je deviens sentimentale, je pleure. (Mariana).
Dans les années 1980, tout un ancien quartier de Bucarest a été démoli pour faire place à une maison du peuple . On a fait disparaître de jolies rues pleines de verdure et des églises anciennes.
C’était beau tout ça. Il y avait le train de transport de marchandise qui venait du 13 Septembre, par la Vama, par le Marché aux Fleurs et après à l’usine de bière. Quand ils déchargeaient la bière, ça sentait le maïs cuit. Tant pis...Bière Racova ca s’appelait (Vasilica)
Calea Rahovei 172-174. J’ai mis la plaquette ici pour que les gens ils sachent. Et c’est ici que tu as habité, Mitica? Oui, dans ce parking-la c’était ma maison.
S’il fallait que tu quittes ta maison, que prendrais-tu avec toi?
Le piano. Je l’ai acheté pour mon fils. J’ai voulu qu’il devienne musicien. Mais il est malade et la musique c’est foutu. Mais le piano est toujours là. Je ne l’ai pas vendu. Mon fils y tient beacoup.
L’habitant d’une maison s’investit dans les objets de cette maison. „Dans ma vie, j’ai dû me séparer de tout ce que j’aimais: personnes, mais objets aussi” (Walter Benjamin). Les objets devenus invisibles tissent l’histoire du refus d’accepter l’autre: les disloqués, dont la seule habitation possible reste un objet rendu invisible.

INFOS SUR LA COMMUNAUTÉ RAHOVA URANUS
Le quartier est situé dans la zone sud-est de la ville, proche du centre. Au 19eme siècle, cette partie de la ville s’est développée comme zone industrielle, avec un chemin de fer et des dépôts, ainsi qu’une fabrique de bière. Dans les années 1930, des fonctionnaires publics habitaient dans les maisons entourantes. Dans les années 1950, pendant le communisme, les maisons sont devenues la propriété de l’Etat. A présent, à cause de la revendication des maisons par les anciens propriétaires, il y a une autre dislocation.
La communauté Rahova Uranus est une communauté pluri-ethnique.

TABLE NO.2
DÉCENTRALISATION DE LA CULTURE

SPEAKER’S CORNER
La construction d’un SPEAKER’S CORNER dans le parc TO BE CONTINUED (A SUIVRE), le premier de son genre en Roumanie, situé devant le Parlement, est la deuxième composante du projet. Nous voulons transformer le squar qui est au carrefour de l’Avenue Rahova et Sabinelor dans un parc appelé A SUIVRE, dans un espace socio-culturel de débats publics, qui serait equippé d’un cinéma mobile, un theatre transparent et des ateliers créatifs qui soutiennent le processus du débat public. Le coin du parleur (une scène en bois et métal 2/3/0,4 m) a été inauguré lors de la présentation de l’archive photo/video La carte sensible.
LE FACTEUR DOCUMENT – LA NOUVELLE EVICTION BUCAREST 2007
Un esprit moins commerciel d’etre ensemble mérite d’être défendu contre les réalités de la société de consommation
UN ARTISTE PEUT OU BIEN IL DEVRAIT CONTROLLER LA DISTRIBUTION DE SON TRAVAIL
DES AUTORITÉS LOCALES IRRESPONSABLES VS. LA DÉCENTRALISATION DE LA CULTURE
Les réalités de la société de consommation sont le résultat de l’application d’un modèle social atomisé et privatisé de „travailleurs et consommateurs libres”.


TABLE NO.3
LA BOMBA

En 2006, 4 artistes sont arrivés dans Rahova Uranus avec l’espoir de créer un documentaire sur les gens qui habitent la-bas. Les artistes ont été „appropriés” par les ainsi-dits „marginaux” du quartier et ils y travaillent encore. En 2007, une partie des habitants ont été activement engagé dans le travail avec les artistes, en les approchant davantage de la réalité et en les invitant de s’y investir pleinement. Ainsi, la communauté a facilité l’accès des artistes dans l’ancienne disco du quartier – laBOMBA - en la transformant ensemble dans un centre communautaire –la première re-conversion d’un bar dans un centre culturel-communautaire dans la Roumanie post-révolutionnaire. Les gens de la communauté ont dévancé la mentalité des autorités locales. Les autorités ne sentent pas l’obligation de suivre l’exemple de la conversion culturelle proposée et de la disséminer. La déconstruction du concept obsolète de „maison culturelle” et la re-construction de nouveux espaces fondée sur de nouvelles méthodes et pratiques communautaires a un caractère urgent. Nous proposons de créer un Centre de Ressource pour l’Education et l’Art Actif avec ces pratiques. laBOMBA a le but d’organiser La Communauté Créative comme un groupe de créateurs qui inclut „les experts de la vie quotidienne” et les artistes impliqués dans le projet. En établissant laBomba comme Base Communautaire, plusieurs communautés de la carte habituelle culturelle et sociale de Bucarest auront l’opportunité de s’exprimer en accès libre pour tous dans le procès créatif.
laBomba se propose d’impliquer de manière active les gens qui habitent dans le quartier Rahova-Uranus dans la chronique, l’expression et le débat des problèmes sociaux de la zone. Ainsi, par la discussion de leurs problèmes et par l’acquisition de ces manières d’expression dans des débats publics organisés selon le modèle du Coin du parleur les gens peuvent participer activement dans la réforme du système législatif. Ils sont les experts de la vie quotidienne et devraient être consultés par l’administration publique locale. La mémoire et l’identité des gens et places de Rahova-Uranus représentent les principes de construction de l’Archive Urbaine Informelle que l’Offensive de la Générosité a construit depuis 2006. C’est une archive active. Elle aide a batir la conscience de l’identité de la zone et de la communauté, en meme temps qu’enregistrant sa particulière histoire récente et pas si récente. La composition sociale de chaque produit artistique milite contre l’égotisme artistique. Les artistes impliqués dans des projets d’art communautaire se confrontent toujours avec le probleme de l’ego creatif, mais c’est seulement en travaillant en communauté qu’ils puissent arriver a un équillibre de transfert. ActiveArt propose le remodelement simultané des artistes et des membres de la communaute a travers le meme processus creatif.
Ioana Cosma






DIALOGUE TABLES
HOTEL DE VI(LL)E
laBOMBA @ Paris-Malaquais

laBOMBA Centrul Comunitar pentru Educaţie şi Artă Activă Rahova-Uranus, sub Iniţiativa Ofensiva Generizităţii, va realiza la Şcoala Naţională Superioară de Arhitectură Paris-Malaquais o expoziţie şi un seminar (sub formă de Mese de Dialog) pornind de la experienţa 2006-2009 în cartierul bucureştean Rahova-Uranus.
Parteneri: Paris-Malaquais, ICR Paris, theArk, Banlieus D’Europe Est.
Centrul laBOMBA va fi reprezentat la Paris de catre coordonatoarele Centrului, Maria Draghici (artist vizual) şi Irina Gâdiuţă (regizor), având ca responsabilitate actul curatorial şi organizatoric privind expoziţia şi seminarul.
Participarea şi promovarea în cadrul de prestigiu al Şcolii de Arhitectură Paris-Malaquais va întări poziţia Centrului laBOMBA pe plan local şi internaţional.

Durata expoziţiei: 7 APRILIE – 4 MAI 2010
7 aprilie 2010: VERNISAJ
8 APRILIE 2010: MESE DE DIALOG (DIAOLGUE TABLES)

Mulţumiri: Ioana Cosma, Chloe Salembier, Anamaria Pravicencu, Silvia Cazacu

Şcoala Naţională Superioară de Arhitectură Paris-Malaquais a adresat o invitaţie Centrului Comunitar pentru Educaţie şi Artă Activă - laBOMBA de a organiza o expoziţie însoţită de un seminar la Paris în aprilie 2010. Invitaţia survine în urma unei vizite de studiu efectuată de către 30 studenti arhitecţi de la Paris-Malaquais, însoţiţi de profesorii Philippe Simon şi Andrei Feraru, în martie 2009. Pe parcursul vizitei, Centrul laBOMBA a fost considerat un exemplu reprezentativ de regenerare comunitară prin metodologia de lucru trans-disciplinară în zona Rahova-Uranus.
INIŢIATIVA OFENSIVA GENEROZITĂŢII este INIŢIATIVA care a adus împreună între 2006-2009, comunităţi, voluntari, artişti, organizaţii nonguvernamentale, instituţii publice şi investitori privaţi. Principiul de construcţie al echipei este interdisciplinaritatea şi adaptabilitatea în funcţie de necesităţile specifice fiecărui proiect în parte.
laBOMBA este un spaţiu multicultural de auto-reprezentare comunitară. laBOMBA încurajează toate formele şi formulele de creaţie artistică generate de tineri artişti profesionişti sau amatori care lucrează cu şi pentru comunitatea Rahova-Uranus. Idealul laBOMBA este crearea unei comunităţi de creaţie din experţi ai vieţii de zi cu zi (membri ai comunităţii Rahova-Uranus) şi artiştii implicaţi în programele şi proiectele Centrului.

16 December 2009

B0RN IN RAHOVA raport/report



laBOMBA / BORN IN RAHOVA event

On the occasion of the International Day of Human Rights, the Creative Community laBOMBAstudios and Active Watch, with the support of Embassy of Netherlands in Bucharest, have organised on Thursday, the 10th of December 2009, at 17.00 o’clock, the debate BORN IN RAHOVA – From the Universal Declaration of Human Rights to the Creative Community Space laBOMBA. The event took place at laBOMBA Community Centre for Education and Active Art (194, Calea Rahovei).

After lunch, the creative community started to gather around at laBOMBA. The lobby is full of posters, screw bolts and craftsmen. The Active watch Manifest banners are layed out. The children: Francisca, Mari, Romeo and Florin are taking out the staples from the previous banners to make room for the new ones. The children find new niches in LaBOMBA to lay down the old banners. The display is being set-up, sound is installed, and last minute adjustments are made. The musicians are arriving (Iordache, Emi, Mandela, Alex Anastasiu, Sorin Romanescu) but before starting to rehearse, they give a hand to arrange things around.

17 :00 – people have already started to arrive. From the lobby, a bit too narrow, one can hear the sound-check for the children’s mini concert, basically a bonus concert to make waiting more pleasant and raise the expectations. People are invited to step into the room. We make a brief introduction, trying to say that the mini concert Biluna music was chosen on purpose to open the debate dedicated to the International Day of Human Rights. Music can explain better than us, however, full with enthusiasm, the fifteen minutes foreseen for the concert are exceeded. On the last song, our guests of honour arrive at the event, that would not have happened if it wasn’t for their support – the ambassador of Netherlands in Bucharest – H.E. Ms. Maria Wilhelmina Josepha Antonia van Gool, together with two officials from the embassy (Caroline Seebregts and Iwan Rutjens).

H.E Ms. Maria Wilhelmina Josepha Antonia van Gool’ speech officially opens the debate; the speech focuses on the good collaboration (both from the past and present) between the embassy and the two organising NGOs - laBOMBAstudios and ActiveWatch.

Afterwards, people are invited in the panel - Mircea Toma - the debate’s mediator, Nicolae Mandea – dean of the Theatre Academy UNATC, Adrian Guta – professor of Theory and Art History, Mihai Iordache – musician, saxophonist, Cristina Cotenescu on behalf of the Ministry of Culture, Maria Draghici – independent artist and programme coordinator laBOMBA – Community Centre for Education and Active Art.

Mircea Toma sets up the debate’s points to be conidered, addressing issues such as urban development that lacks the human stamp, and man as a collateral victim of this urban development. Refering to laBOMBA venue, Mircea Toma talks about how the community made out of artists and Rahova-Uranus community members has become a cultural community through all experiences built-up from the Ofensiva Generozitatii projects and programmes, since 2006. Unfortunately, the uncertain case of laBOMBA’s venue triggers the situation of „a tooth about to be extracted”. In his introduction, he reminds the audience about the street protest that we all wanted to do when finding about the eviction. He concludes with tackling corruption versus human rights issue.

And, because the local authorities did not respond to the invitation to participate in the debate, the talk focuses on points of departure for possible action to consider. How should we attract the authorities’ attention in order for them to get involved and support such initiatives on a long term? Are there any solutions? How should artists stand in these cases? What are the position and the role of the independent artist in Romania? What is the need for community representation venues in Romania, starting with laBOMBA Rahova-Uranus as an example?

Cristina Cotenescu, on behalf of Alexandru Balasescu, head of the minister’s cabinet within the Ministry of Culture, states that the Ministry of Culture is present at the debate therefore the authority is represented in this sense, and that the Ministry of Culture has supported and will support in the future laBombastudios. As well, the „Utilitate Publica” organisation is addressed as a possible solution for laBOMBA. The question arises: Is this a way? Promisses? We are waiting... In the end, Cristina Cotenescu says that we could set LaBomba as a pilot centre that could be replicated and followed at a national level for underdeveloped urban and rural areas.

Mircea Toma says we are at a point at which we should probably start and educate the City Council.

Adrian Guta starts by saying that, in his opinion, the project cannot be replicated. Nicolae Mandea does not agree and therefore a debate is being started on how generally, artists and society should get involved, in order for positive action to be generated. The word that keeps appearing in the discussion is activism. Maria Draghici says that she considers herself a responsible artist, rather than an activist on duty; which does not exclude being active or activist. The term activist creates a controversy over its meaning, as it alludes to a concept from the communist regime. Mihai Iordache intervenes and addresses the lack of an ideal left. This leads to the fact that people should self-organise themselves. Yet, Nicu Mandea emphasises the need to get over the negative perception of the word. He reinforces that such actions OFFENSIVE, ORGANISED, GENEROUS can be replicated. Maria: “Maybe we should announce our stepping into illegal terms? Should we start squatting in the name of a more aggressive activism? TO BE ORGANISED…The creative community has done its duty for three years now, and will keep on doing it. GENEROUS… this is what we’ve done in Rahova-Uranus! OFFENSIVE…What is there to be lost? Anyway, the City Council has never responded to our repeated invitations of facing up reality.

The embassy’s officials are invited to join the debate. Following their approach, squatting issue arises. Pulay Gergo, an anthropologist from Budapest, talks about how things have started to move on in this respect in Budapest, however still lacking a major frame. Nicolae Mandea concludes by saying squatting would not be necessarily a solution for Romania, as we are dealing with an underdeveloped country.

In the end, Voicu Radescu, brings back the Rahva-Uranus issue. If there is no intervention whatsoever HERE, NOW, at a micro level, if initiatives such as LaBOMBA are buried away, this is a defeat. Therefore, beyond any ideology, immediate and concrete support is required.

Conclusions :

!REZISISTENCE.

!SELF-ORGANISATION

!RESPONSABILITY

!TOGETHER/ ALONE AGAINST THE LOCAL AUTHORITIES

!RAHOVA-URANUS.

!NOW.

After the debate, people stand in the lobby and go on talking – discussions without a microphone tend to be more passionate and revealing. LaBOMBA room is set for the party: everybody is invited to take part to a late coffee. DJ Vasile and DJ Cristina take care of the music. If during the debate, children have mantained a low profile, leaving the room in a discrete way, when party begins they come up ready to spend time with the creative community and start the party.


laBOMBA / NASCUT IN RAHOVA eveniment

Cu prilejul Zilei Internationale a Drepturilor Omului, Comunitatea de Creatie laBOMBAstudios si Active Watch, cu sprijinul Ambasadei Regatului Tarilor de Jos laBucuresti, au organizat joi, 10 Decembrie, 2009, ora 17:00, dezbaterea NASCUT IN RAHOVA - De la Declaratia Universala a Drepturilor Omului la spatiul de creatie comunitara laBOMBA. Evenimentul a avut loc in laBOMBA Centrul Comunitar pentru Educatie si Arta Activa Rahova-Uranus (Calea Rahovei 194).

Dupa pranz Comunitatea de Creatie a inceput sa se stranga/adune in spatiul laBOMBA. Holul este plin de afise, holtzsuruburi si mesteri. Se amplaseaza banner-ele cu MANIFESTUL ACTIVE WATCH. Copiii: Francisca, Mari, Romeo si Florin desprind capsele din afisele anterioare, scoase pentru a face spatiu montarii banner-elor. Copiii gasesc noi firide in laBOMBA pentru re-amplasarea afiselor vechi. Se monteaza ecranul, se instaleaza sunetul, se fac ultimele pregatiri. Sosesc muzicienii (iordache, Emi, Mandela, Alex Anastasiu, Sorin Romanescu) care, inainte de a canta, ajuta la amenajarea spatiului.

Ora 17 :00 – in hol publicul a inceput deja sa se adune. In stramtul spatiu al micutului hol se aude sound-check-ul pentru mini-concertul copiilor, practic un concert-bonus pentru a face asteptarea mai placuta si a ridica asteptarile.

Invitam publicul in sala. Facem o scurta introducere, incercand sa povestim ca nu intamplator am ales sa incepem cu un mini-concert Biluna o dezbatere dedicata Zilei Internationale a Drepturilor Omului. Muzica poate explica mai bine ca noi, mini-concertul depasind cele cincisprezece minute programate datorita entuziasmului nascut la fata locului. Pe ultima piesa sosesc invitatii de onoare, cu sprijinul carora evenimentul a fost posibil – ambasadoarea Regatului Tarilor de Jos la Bucuresti - E.S. Dna. Maria Wilhelmina Josepha Antonia van Gool, impreuna cu doi reprezentanti ai ambasadei (Caroline Seebregts si Iwan Rutjens). Dezbaterea este oficial deschisa de discursul E.S. Dna. Maria Wilhelmina Josepha Antonia van Gool, discurs care pune accentul pe buna colaborare (din trecut si din prezent) dintre ambasada si cele doua ONG-uri organizatoare - laBOMBAstudios si ActiveWatch.

Sunt invitati apoi in panel Mircea Toma – moderatorul dezbaterii, Nicolae Mandea – decan Facultatea de Teatru UNATC, Adrian Guta – profesor de Teorie si Istoria Artei UNA, Mihai Iordache – muzician, saxofonist, Cristina Cotenescu – reprezentant al MCCPN, Maria Draghici – artist independent si coordonator programme laBOMBA - Centrul Comunitar pentru Educatie si Arta Activa Rahova-Uranus.

Mircea Toma stabileste coordonatele dezbaterii, vorbind despre dezvoltarea urbana din care lipseste amprenta umana, despre om ca victima colaterala a acestei dezvoltari urbane. Referitor la spatiul laBOMBA, Mircea Toma vorbeste despre cum comunitatea formata din artisti si din membri ai comunitatii Rahova-Uranus a devenit o comunitate culturala prin intermediul tuturor experientelor acumulate in jurul proiectelor si programelor desfasurate de Ofensiva Generozitatii in Rahova-Uranus din 2006. Din pacate, situatia incerta a spatiului laBOMBA ii determina in prezent „statutul de masea pe punctul de a fi extrasa”. Aminteste in intorducerea sa depre faptul ca impreuna am vrut sa facem un protest stradal cand am auzit ca spatiul trebuie evacuat. Isi incheie introducerea prin punerea pe tapet a problemei coruptiei vs. drepturile omului.

Si pentru ca autoritatile locale nu au raspuns invitatiei de a participa la aceasta dezbatere, desi au fost invitate, discutia se centreaza pe posibile directii de actiune. Care ar fi solutia de a atrage atentia autoritatilor spre implicare si sustinerea unor astfel de initiative pe termen lung ? Exista solutii ? Cum ar trebui sa se raporteze artistii la astfel de situatii ? Care este statutul si mai ales rolul artistului independent in Romania ? Cata nevoie este de spatii de reprezentare comunitara in Romania, pornind de la exemplul laBOMBA Rahova-Uranus ?

Cristina Cotenescu, reprezentanta a MCCPN ia cuvantul, precizand ca o parte a autoritatii este totusi reprezentata la dezbate prin prezenta ministerului. Public se anunta din partea ministerului ca asociatia laBOMBAstudios va fi declarata de utilitate publica. Se naste intrebarea daca poate fi asta o cale? Promisiuni ? Asteptam…

Mircea Toma stabileste ca suntem in punctul in care, poate trebuie sa incepem sa facem educatie primariei.

Adrian Guta ia cuvantul, spunand ca in opinia sa, proiectul nu poate fi replicat. Nicolae Mandea isi exprima dezacordul si astfel se ajunge la a dezbate despre cum ar trebui sa se implice artistii si societatea in general pentru a putea genera actiune pozitiva. Cuvantul cel mai des vehiculat este activism. Maria Draghici precizeaza ca se considera mai degraba un artist responsabil, nu un activist « de servici ». Asta nu exclude, desigur, a fi activ sau activist. Termenul lansat in discutie creeaza controverse, datorita reflexelor din perioada comunista. Mihai Iordache intervine si vorbeste despre lipsa unei stangi idéale. Asta duce de fapt, in consideratiile artistului, la faptul ca oamenii ar trebui sa se auto-organizeze. Nicu Mandea accentueaza ideea ca trebuie sa trecem peste perceptia negativa a cuvantului activism . Si ca tipul de actiune OFENSIV, ORGANIZAT, GENEROS poate fi replicat. Maria: „Poate ar trebui sa ne anuntam intrarea in ilegalitate? Sa incepem sa squat-am in numele unui activism mai féroce? De ORGANIZAT… Comunitatea de creatie din jurul Centrului Comunitar laBOMBA si-a facut datoria timp de trei ani, si si-o va face in continuare. GENEROS... s-a probat in Rahova-Uranus! OFENSIV… Ce am mai avea de pierdut acum? Primaria oricum nu raspunde niciodata la apelurile successive de a privi realitatea drept in fata.

Sunt invitati in discutie reprezentantii ambasadei.

In urma interventiei olandeze, se pune problema squatingului. Pulay Gergo, antropolog din Budapesta, povesteste despre un mic avans pe care l-a observat in ultimii ani in orasul sau privind acest subiect, ramas, totusi, la un nivel timid. Nicolae Mandea intervine spunand ca nu este neaparat o solutie pentru Romania, pentru ca suntem o tara subdezvoltata.

In final intervine Voicu Radescu, readucand in prim-plan subiectul Rahova-Uranus. Daca nu se intervine AICI, ACUM, la nivel micro, daca se ingroapa o initiativa de tipul laBOMBA, asta reprezinta o infrangere. De aceea se solicita sprijin imediat pentru situatii punctuale, dincolo de orice ideologie.

Concluzii :

!REZISTENTA.

!AUTO-ORGANIZARE.

!RESPONSABILITATE.

!IMPREUNA / SINGURI IN FATA AUTORITATILOR LOCALE.

!RAHOVA-URANUS.

!ACUM.

Dupa, lumea ramane in hol la discutii prelungite – poate mult mai aprinse si mai punctuale ca in fata microfonului. Sala laBOMBA este pregatita pentru sarbatoare : toata comunitatea de creatie se aduna sa petreaca timp impreuna la o cafea tarzie. DJ Vasile si DJ Cristina se ocupa de partea muzicala. Daca in timpul dezbateriii copiii s-au retras discret, in momentul de sarbatoare apar aranjati pentru petrecere si relanseaza seara.



30 March 2009

Sensitive Map | Speaker's Corner

The Sensitive Map was an artistic documentation and social intervention in Rahova-Uranus area, Bucharest, 2006. The initiative aimed at discovering the connections between the people in Rahova and the places they inhabit. The two main components of the project were: the production of a video documentary material and transforming the square at the crossroads of Calea Rahova and Sabinelor in a park, a space of public debate.




from active art to active citizenship





The meetings – social signal that the artistic community is put in danger by the process of gentrification. On 1st of April, laBOMBAstudios is supposed to leave the space. The company of lawyers that ask for the space couldn’t present till this moment a complete file that proves the existence of an owner that is intituled to receive this building. The interest of Chereches&Chereches in this area is raised by the value of the lands in the middle of the city, an aria that is in continual gentrification process for the last 5 years.

Fragment from the press, Academia Catavencu, 4th of February 2009:
“Chereches family (husband and wife) are layers. They became press stars because they succeeded until this moment some juridical “special effects” that make you think that Romania in itself it’s a hallucination. The scheme they use is inspired by the biblical Lazarus resurrection. The only difference from the New Testament miracle story is that they resurrect ex-owners that died long time ago and used to have in property the buildings in very expensive arias of the city. The miracle happens only on papers, because the owners never show up in reality. They rest unknown.
The analysis of the documents provided by Chereches surprised the journalists who observed that the papers are fake. Another miracle is that the city hall and the other authorities accept so easily these fake documents as valid.
The problem is that in such cases, common people are thrown out of their houses(evicted) without being offered a social house from the city hall that applies the law after a decision based on a dubious file.”
Mircea Toma